Il semblerait que manger cru ne soit pas très bon pour la santé… en ce moment!
Sous certains articles d'actualité, je lis beaucoup de commentaires qui rappellent que manger cuit est ce qui a permis a l’humain de se developper, que ce soit en terme cérébral ou en terme de population.
Wikipedia explique d’ailleurs que la cuisson :
Réduit la consommation d'énergie nécessaire à la digestion, et permet donc d'augmenter la valeur énergétique des aliments. (NB : C’est vrai, mais c’est vrai aussi de la germination).
Elimine parasites et agents pathogènes. (NB : Oui, mais pas les métaux lourds ni les perturbateurs endocriniens).
La cuisson des aliments a donc permis de soutenir la croissance de notre cerveau, et a favorisé le sevrage précoce des nourrissons, ce qui a permis aux mères d'avoir plus d'enfants.
Rappelons juste que la cuisson ne comporte pas que des avantages :
Elle détruit les vitamines
Elle détruit les enzymes
Elle dénature les acides gras, dans les fritures (frites, chips, poisson panés et frits), les barbecues, et les produits chauffés à haute température (>210°C – th.7)
La cuisson (ou le réchauffage) au micro ondes peut altérer la qualité nutritionnelle des aliments (noté officiellement sur le carnet de santé de mon fils!)
L’ingestion d’un repas cuit créée une hyperleucocytose digestive (Théorie de Paul Koutchakov sur la dénaturation de l'aliment par la cuisson, entraînant une réaction immunitaire). Effectivement les aliments crus, vivants, contiennent des enzymes qui participent à la digestion et donc économisent les enzymes du corps (notamment pancréatiques). Pour limiter ce phénomène, on conseille de commencer le repas par le cru, et notamment par « le cru du cuit ». (Par exemple une tomate crue en entrée, avant vos tomates farcies)
La Glycation a lieu dès qu’il y a brunissement (peau du poulet, croûte du pain, gratinage du fromage, torréfaction du café - tout ce qui donne du gout quoi!). C’est la «réaction de Maillard». Elle peut donner naissance à des composés cancérogènes, et dégrade les acides aminés (et donc réduit la fameuse valeur nutritionnelles). Les personnes qui ont du diabète connaissent l’hémoglobine glyquée, car c‘est ce qui permet de suivre son évolution. Cette glycation est un facteur de vieillissement accéléré des tissus, et mène à plus d’inflammation, et de détérioration vasculaire et neuronale.
Mais manger cru a aussi ses limites :
Intestinales : pour certains intestins, les fibres crues ne sont pas assez douces, et seront très mal tolérées.
Pour la chaleur corporelle : Il est possible de chauffer son cru, mais manger cru signifie souvent manger froid et se remplir d’eau, ce qui va augmenter la frilosité. Si vous êtes de nature menue et frileuse, ce n’est pas la meilleure idée!
Au niveau du sommeil, pour certains, manger cru le soir favorise la fermentation, et défavorise donc le sommeil
Gustatives : si je préfère définitivement les courgettes et les navets crus plutôt que cuits (version bébé légume), les courges ou les haricots verts crus sont moins à mon gout.
Sociales : les humains aiment cuisiner et partager les repas. Manger cru c’est risquer de se mettre à part.
Individualiser
Il s’agit de trouver pour chacun le bon emplacement du curseur entre cru et cuit. Ce curseur va bouger selon la saison, la vitalité, le tempérament, les hormones… et certains disent même selon notre génome!
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